Arrêté avec Foniké et cie, Mohamed Cissé témoigne : ” il y avait des éléments des forces spéciales, on nous giflait”

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Mohamed Cissé est un jeune qui a connu l’arrestation commando de Foniké Menguè et de Billo Bah au domicile de cet activiste du front opposé au troisième mandat d’Alpha Condé. Ce jeune qui faisait partie du groupe des trois personnes arrêtées chez Oumar Sylla a fait une révélation croustillante sur leurs arrestations. 

Comment les agents sont venus au domicile de Foniké Menguè ? Étaient-ils idenfiables ? Nous ne pouvons pas le dire mais ce témoignage de Mohamed Cissé l’affirme malgré que le procureur général de la Republque avait une sortie pour mettre les points sur les I. Selon ce jeune activiste, membre du mouvement la vie chère en Guinée, il y avait bel et bien des agents des forces spéciales dans l’opération mais aussi des gendarmes qui étaient venus pour sortir Foniké de sa maison. C’est dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, que cet activiste membre du FNDC a fait cette sortie. 
 
Lisez !
 
” Il y avait des éléments des forces spéciales, de la gendarmerie un peu partout. Mais comme je ne voulais pas l’abandonner, j’ai couru vers eux, toujours pour les retirer parce qu’on lui traînait ( Foniké ndlr ) par terre. Il criait et se lamentait. Au portail, il y’avait deux pickups de la gendarmerie qui étaient postés là et quatre blindés des forces spéciales. Ils ont dirigés les gendarmes pour nous faire sortir de la cour, mais l’opération était dirigée par les forces spéciales. Arriver à la gendarmerie de Hamdallaye, ils nous ont fait rentrer dans la grande cour. Le commandant de la gendarmerie avait ordonné à ses hommes de nous mettre dans les violons. Sur ce coup, le chef des opérations des forces spéciales qui était venu avait dit non, les colis là nous appartiennent. C’est sur ses instructions ils nous ont fait sortir de la gendarmerie. Ils nous ont fait sortir, ils nous ont mis dans les blindés. Moi et Billo on était dans un autre blindé, Foniké était dans un autre. On était assis entre deux militaires. L’un était à la gauche et le second était à la droite de Billo. Dans le blindé, les militaires qui étaient assis à nos accotés disaient : ” vous, depuis le 5 septembre vous étiez en prison. Nous sommes venus, nous vous avons libéré. Vous continuez encore à pagailler. Vous voulez inciter le peuple contre le régime, mais vous allez regretter tout ça. Attendez seulement, arrivez là-bas, nous allons arracher toutes vos dents”. On nous a demandé de nous présenter, Billo a refusé mais moi je l’ai fait. Sur le coup, ou nous giflait, on nous donnait des coups de points. Ils ont cognés nos têtes contre les bares de fer de derrière. On avait assez de mal, on nous giflait, on nous tapait un peu partout et en plein visage. Ils nous ont demandé, qui vous finance ? Personne n’a répondu. Comme nous sommes restés muets, ils ont continué à nous frapper. Après ils nous ont dit de courber les têtes pour ne pas savoir notre destination. Dans ce cas, Billo les disait, laissez ce jeune il ne faisait pas partie”, a-t-il dit dans son récit. 
 
Pour la suite, nous y reviendrons… 
 
La rédac


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