La situation en Guinée sous la transition actuelle est critique et révélatrice d’une dérive autoritaire alarmante, marquée par plusieurs événements interconnectés :
1. Répression des médias :Le retrait arbitraire des agréments de presse vise à museler toute critique indépendante. En éliminant les voix dissidentes des médias, le gouvernement cherche à contrôler le récit public et à limiter l’accès à une information objective, essentielle pour une démocratie saine.
2. *Répression politique :* La menace de retirer les agréments des partis politiques est une tactique visant à étouffer l’opposition. En privant les partis d’opposition de leur légitimité légale, le gouvernement cherche à monopoliser le pouvoir politique et à marginaliser toute voix discordante, sapant ainsi les fondements même de la démocratie représentative.
3. *Répression de la société civile :* Les enlèvements de membres de la société civile sont une atteinte grave aux droits humains. En ciblant les défenseurs des droits humains, les journalistes et d’autres acteurs de la société civile, le gouvernement tente d’intimider et de réduire au silence ceux qui dénoncent les abus de pouvoir et l’injustice sociale.
4. Crise énergétique persistante :Les coupures fréquentes d’électricité exacerbent les difficultés quotidiennes des citoyens et des entreprises. Cette crise énergétique, résultant d’une mauvaise gestion des ressources et d’infrastructures vieillissantes, aggrave les conditions économiques déjà précaires et limite l’accès aux services de base.
Dans l’ensemble, cette série de mesures autoritaires montre un mépris flagrant pour les droits fondamentaux, y compris la liberté d’expression et le droit à un environnement sûr et stable. Pour restaurer la démocratie et le respect des droits humains en Guinée, il est impératif que la communauté internationale condamne ces actions répressives et soutienne les efforts visant à promouvoir une gouvernance transparente, inclusive et démocratique.
Bhonna houla DIALLO
