Guinée !Les routes N’zérékoré-Yomou et Nzérékoré Diécké, sont aujourd’hui impraticables. En cette saison hivernale, les citoyens souffrent le martyr pour rallier l’un des bords de ces localités repoussées. Dans cette zone, chauffeurs, taxi-motards n’arrivent pas à s’offrir un bon passage. D’autres selon nos interlocuteurs ont fait près de 10 jours dans la brousse sur la route de N’zerekoré.
Sur place, seuls les conducteurs de mototaxis arrivent à se frayer un chemin. Avec un calvaire insoutenable et une longue durée sur la route, ces conducteurs ont augmenté le tarif du transport au triple selon certains citoyens approchés par notre rédaction.
”Ici, les citoyens passent 10 jours dans la forêt dès fois. C’est une route dégradée, c’est dommage pour nous”, regrette Tomou.
On peut le dire sans ambages que ses routes sont aujourd’hui mises à l’oubliette par les autorités du pays. D’ailleurs, la SOGUIPAH a pour siège cette localité mais, jusque là, aucune solution n’est sur piste pour soulager les populations de la Guinée forestière.