La situation en Guinée reste tendue depuis le coup d’État du 5 septembre 2021. Alors que Mamadi avait initialement promis une transition rapide vers un pouvoir civil, les inquiétudes quant à un éventuel prolongement de la junte militaire persistent.
La date butoir du 31 décembre 2024, initialement fixée pour la fin de la transition, approche à grands pas. Cependant, les acteurs politiques et de la société civile guinéens s’inquiètent de voir les militaires au pouvoir s’éterniser. Ils craignent que le colonel Mamadi Doumbouya ne cherche à se maintenir à la tête de l’État, notamment en raison de l’importance stratégique du projet minier de Simandou.
Les Guinéens attendent avec impatience un discours du président de la transition qui clarifierait ses intentions quant à l’organisation d’élections présidentielles. La population est divisée sur la question de savoir si Doumbouya sera candidat ou non.
Face à cette incertitude, certains appellent les membres du CNT à démissionner avant la fin de leur mandat. Toutefois, l’histoire récente de la Guinée montre que les enjeux politiques peuvent parfois l’emporter sur les promesses faites. Il reste à voir si les appels à un retour rapide à l’ordre constitutionnel seront entendus.
Affaire à suivre…