Un fait avéré, une vérité niée : la primature guinéenne dans l’impasse, pour sauver Bah Oury

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La primature guinéenne, a une nouvelle fois démenti avec véhémence les allégations d’interdiction de sortie du territoire visant l’ancien ministre des droits de l’homme, Bah Oury. Cette réaction, prévisible et attendue, ne fait que masquer les profondes divisions au sein du pouvoir guinéen.

Derrière cette affaire se cache une crise de confiance palpable entre les putschistes et leur Premier ministre. La méfiance régnant entre les deux parties n’est pas nouvelle, comme en témoigne le cas de Mohamed Beavogui, précédent chef du gouvernement, qui avait quitté le pays sans jamais revenir.

Ce précédent pèse lourd sur la situation actuelle. Bah Oury, malgré ses fonctions de Premier ministre, s’est vu refuser à deux reprises l’autorisation de quitter le territoire guinéen. Son absence à la récente conférence de l’OMVG à Banjul, où tous les autres chefs de gouvernement étaient présents, en est la preuve la plus flagrante.

Si la primature persiste à nier toute restriction de mouvement, les faits parlent d’eux-mêmes. La Guinée est devenue un pays où le mensonge est érigé en système, et où les médias sont instrumentalisés pour servir les intérêts du pouvoir.

Les tensions entre le CNRD et son Premier ministre ne sont que le symptôme d’un malaise plus profond au sein du régime. Alors que la transition politique s’éternise, l’équilibre des forces est de plus en plus précaire. Ces divisions internes pourraient bien avoir des conséquences désastreuses pour l’avenir du pays.

Avec depecheguinee.com 

Affaire à suivre…