Il est 20h en Guinée et l’incertitude plane sur cette fin d’année. Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir par un coup d’État, est scruté de près par une population impatiente. Alors que les opposants, certains arrêtés, d’autres en exil, réclament un retour à l’ordre constitutionnel, la situation politique reste tendue.
Le discours du président de la transition, attendu ce soir, s’annonce crucial. Les récentes déclarations de son ministre des Affaires étrangères, qui a exclu catégoriquement tout retour à un régime civil, ont renforcé les inquiétudes quant à une possible prolongation du pouvoir militaire.
Les opposants, qui refusent catégoriquement cette éventualité, appellent Mamadi Doumbouya à respecter ses engagements initiaux et à organiser des élections transparentes. La crainte d’une nouvelle crise sociale plane sur le pays.
À Conakry, l’heure est à l’expectative. Le putschiste, accusé de vouloir s’accrocher au pouvoir, est confronté à une pression internationale croissante. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir politique de la Guinée.