Le procès d’Aliou Bah, président du parti MoDeL, s’est ouvert mardi 31 décembre 2024 à Conakry. Accusé d’offense et de diffamation envers le chef de l’État via des publications en ligne, il risque des poursuites en vertu des articles 659 du Code pénal et des lois 010, L037 sur la cybersécurité.
Bah rejette catégoriquement les accusations. Il affirme avoir simplement appelé à la responsabilité des dirigeants face aux nombreux enlèvements et avoir exhorté les religieux à dénoncer ces actes. Il reconnaît avoir qualifié les autorités d’incapables, de corrompus et d’illégitimes, invoquant des affaires de corruption en cours et l’absence d’élections.
L’opposant a également critiqué le non-respect de l’accord avec la CEDEAO et le prolongement de la transition. Il soutient que ses propos ne sont pas subversifs et ne visent pas spécifiquement le chef de l’État. Le parquet insiste sur ce point, mais Bah maintient qu’il n’a nommé personne.
Affaire à suivre…