“Produits du PUP” : Ousmane Gaoual met les cadres de l’UFDG face à leur passé

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Ousmane-Gaoual (1)

Les relations entre l’UFDG et Ousmane Gaoual Diallo sont décidément tumultueuses. Lors d’un déjeuner de presse mercredi 29 janvier 2025, l’ancien responsable de la communication du parti de Cellou Dalein Diallo s’en est une nouvelle fois pris à l’UFDG et à certains de ses cadres.

Ousmane Gaoual Diallo ne cache pas son ambition de briguer la présidence de l’UFDG. Il réclame le respect des textes du parti, notamment l’organisation d’un congrès ouvert à toutes les candidatures.

« Lorsque j’ai souhaité me présenter à la présidence de l’UFDG, je n’ai pas agi dans l’ombre ou par le biais des médias. Je suis allé voir Cellou Dalein Diallo en personne pour lui expliquer les raisons pour lesquelles il ne devait plus continuer et pourquoi je me sentais capable de reprendre le flambeau pour donner un meilleur avenir à ce parti. Suite à quoi, je lui ai proposé une compétition loyale. Je n’ai jamais rien demandé d’autre. Je n’ai jamais prétendu qu’il ne pouvait pas être candidat. Ce sont eux qui s’évertuent à dire que j’ai été exclu. Il aurait été préférable de créer un cadre adéquat au sein du parti pour confronter nos idées. Aujourd’hui, certains partis sont quasiment abandonnés, mais personne n’ose se déclarer candidat, car le leader, bien que sur le déclin, se réveillerait aussitôt pour crier à la trahison. Pourtant, nous sommes tous les héritiers de quelqu’un », a-t-il déclaré.

Le porte-parole du gouvernement s’en est également pris aux cadres du parti qui le considèrent, lui et le Premier ministre Bah Oury, comme des produits de l’UFDG. S’il en est ainsi, a-t-il rétorqué, ces mêmes cadres sont quant à eux des « bénéficiaires » de l’UFDG, étant issus du PUP.

« J’ai entendu un collègue affirmer que le Premier ministre et moi étions des produits de l’UFDG. Je n’y vois pas matière à stigmatisation. En revanche, ceux qui tiennent ces propos sont des bénéficiaires de l’UFDG, car ils sont issus du PUP. Nous n’en avons pas fait un problème et nous les avons accueillis. Il faut de l’ouverture, de la pédagogie et de la liberté pour permettre aux partis de respecter les principes de base », a-t-il conclu.

     Sekou Keïta pour infosfraiches.com