Rapatriements de léonais en Guinée : Quand la Guinée viole la convention du statut des réfugiés de 1961, Morissanda est-il limité ? (Abd Akila)

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Le rapatriement sans papier, c’est-à-dire l’expulsion ou le retour forcé de ressortissants étrangers sans documents légaux, soulève plusieurs questions sur le plan diplomatique, juridique et humain. La normalité de cette pratique dépend largement du contexte juridique et des conventions internationales en vigueur. Pour prouver que le ministre des affaires étrangères en Guinée est limité, on peut lire comme suit : 

1. Conventions internationales et droits humains : La plupart des pays sont liés par des conventions internationales, comme la Convention relative au statut des réfugiés de 1951 ou la Convention européenne des droits de l’homme, qui interdisent les expulsions vers des pays où la personne risquerait de subir des persécutions ou de graves violations de ses droits. Rapatrier des personnes sans papiers dans des conditions qui violent ces principes n’est pas considéré comme normal ou acceptable d’un point de vue humanitaire.

2. Pratique des États : Dans certains pays, le rapatriement sans papier est perçu comme un outil de gestion des flux migratoires illégaux. Ces expulsions peuvent être légales si elles respectent les lois nationales et les accords bilatéraux ou multilatéraux entre les États. Cependant, la mise en œuvre de ces mesures doit toujours tenir compte de la sécurité et des droits fondamentaux des personnes concernées.

3. Diplomatie et négociations : Le rapatriement de ressortissants sans papiers est souvent une question sensible dans les relations diplomatiques. Les pays d’accueil et d’origine négocient parfois des accords pour faciliter ces retours, mais les conditions de ces rapatriements sont un sujet de débat. Les pays d’origine peuvent aussi être réticents à accepter des ressortissants rapatriés sans papiers si cela entraîne des conséquences sociales ou économiques négatives.

En résumé, le rapatriement sans papier peut être légal et normal dans certains contextes, mais il doit respecter les conventions internationales et être mis en œuvre de manière humaine et éthique. Des tensions diplomatiques peuvent aussi survenir selon les circonstances et les pratiques d’un pays. La Guinée a donc failli et aucune mesure n’a été respectée. Le ministre Morissanda Kouyaté sensé s’exprimer sur cette base ne daigne répondre à aucune question, une chose qui de passage peut détruire immédiatement l’amitié entre la Guinée et la Sierra-Leone. 

Aly Badara Akila, journaliste consultant des questions diplomatiques !