En Guinée, on peut le dire sans regret que la banalisation de la vie humaine est devenue un sac. Alors qu’une manifestation à éclaté sur la route le prince, précisément Wanindara, où, Abdoulaye Cissé âgé de 17 ans a été arraché à la fleur de l’âge recevant une balle tirée a bout portant alors qu’il cherchait à se sauver selon les témoignages recueillis sur place.
Mohamed Cissé qui est le père de ce jeune tué et qui d’ailleurs n’aura pas de justice comme les 50 autres lâchement assassinés sous l’ère du pouvoir actuel, a livré un témoignage affreux sur la mort de son fils.
”J’avais accompagné quelqu’un à une clinique à Kobaya. Pendant que j’étais là-bas, mon voisin m’a appelé pour me dire qu’on avait tiré sur mon fils. D’après les amis de mon fils, il a été abattu dans le quartier. Ils ont expliqué qu’il a tenté de fuir, mais il a glissé et est tombé. Lorsque les forces de l’ordre sont arrivées, ils ont tiré sur lui à la tête. La balle a traversé sa nuque et est ressortie par le front”,a dit le papa de ce jeune tué dans la manifestation d’hier a Conakry.
Selon nos informations, ce jeune qui voit son avenir ralenti, avait interrompu les études en 7éme année pour chouchouter la mécanique. Par ailleurs, ceux qui étaient présents lors de cette scène horrible, ont affirmé hors micros que c’est les gendarmes qui ont ”ouvert”, le feu sur ce jeune garçon.
A rappeler que dans la même journée d’hier, les soutiens du pouvoir actuel jubilaient dans les rues de Conakry sur les motos, véhicules organisant même less concerts dans certains endroits du pays sans égratignures. Ceux opposés à ses idéaux, ont été réprimé, arrêtés et d’autres même ont perdu la vie.
Affaire à suivre…