Si rien n’est fait, la transition guinéenne pourrait faire face à des protestations de rues. En tout cas dans sa plateforme revendicative, le SLECG d’Aboubacar Soumah ne demande pas une montagne a déplacer. Selon nos informations, cette structure syndicale n’exclut pas une paralysie dans le système éducatif guinéen les prochaines semaines qui suivent.
Selon nos sources bien introduites, le SLECG version Soumah qui d’ailleurs est réputé quand il s’agit du boycott pour satisfaire le besoin des enseignants, va déposer un préavis de grève qui prendra 10 jours seulement comme délais.
Par ailleurs, cette structure qui doute de la bonne foi du gouvernement promet que si rien n’est fait jusqu’à l’épuisement de ce temps dit ”moratoire”, déclenchera une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire nationale, c’est-à-dire, passer à la vitesse supérieure.
Reste désormais à savoir si, le ministre actuel de l’éducation, Jean Paul Seydi acceptera d’éviter le bras de fer avec des enseignants.